Un artiste tourangeau méconnu.
C’est sous ce titre que fut exposée l’œuvre de Lucien Porcheron au château du Grand Pressigny du 26 juin au 31 décembre 2002. .
Artiste touche-à-tout, il se distingua dans plusieurs domaines de création :
Les émaux :
Il avait mis au point un procédé d’émaillage à plat qui, dit-on, disparut avec lui. On lui doit des scénes mythologiques, des portraits de poilus, des allégories et des productions décoratives (plaques de ceintures, fermoirs de sacs, etc…).
Les sculptures :
Il réalisa notamment des bustes de femmes et un paysan revenant des champs.
L’ébénisterie :
Il montra une réelle virtuosité dans le travail du bois et fabriqua de nombreux meubles. Il réalisa même une vielle qu’il ajusta sur une carapace de tortue marine, des rouets, des violons et un métier à tisser.
Les inventions :
Chercheur infatigable et particulièrement astucieux, il mis au point plusieurs inventions : une tenue militaire, un projectile qui se dédoublait en atteignant sa cible, un code secret et … un filtre à café qui fut commercialisé.
La poésie et le pamphlet :
Il écrivit de nombreuses poésies, créa un journal local et fut un polémiste incisif.